Les missions des maisons sport-santé sont les suivantes :
• Mettre à disposition du public l’information sur les offres existantes de pratique d’APS/APA dans l’environnement géographique local, après avoir identifié les compétencesmobilisables ;
• Sensibiliser,informer, conseiller sur les bienfaits de l’activité physique et/ou sportive, participer ainsi à la promotion d’un mode de vie actif et à la lutte contre la sédentarité ;
• Permettre un accueil afin qu’un programme sport-santé personnalisé puisse être défini. Cet accueil est préférentiellement physique. Toutefois, il peut se faire à distance, selon les territoires, au moyen d’une plateforme permettant d’orienter la personne dans son programme.Elle pourra s’appuyer sur la mobilisation d’outils digitaux permettant d’expérimenter de nouvelles approches pour mettre en réseau notamment les professionnels, pratiquants et chercheurs ;
• Orienter les personnes vers les professionnels qualifiés tant pour évaluer les capacités physiques que pour élaborer un programme sport-santé personnalisé ;
• Orienter les personnes vers une activité adaptée à leurs besoins (type d’APS/APA, créneaux et lieux de pratique) conformément à la réglementation en vigueur.
De manière optionnelle, la maison sport-santé peut elle-même :
• Réaliser l’évaluationdes capacitésphysiquesde lapersonnedès lorsque cet examenestfaitpar le médecin ou un autre professionnel compétent ainsi que de ses motivations afin de proposer un programme sportsantépersonnalisé.
• Suivre les patients pratiquant une activité physique et sportive/APA à des fins thérapeutiques. Ainsi, l’encadrant organise un suivi régulier du patient tout au long du programme en liaison avec le médecin traitant pour les personnes enALD, afin de mesurer sa constance et son niveau de progression. Il anticipe la sortie de programme en favorisant l’adhésion de la personne à une pratique régulière, le cas échéant autonome ;
• Promouvoir la pratique d’APS/APA auprès des professionnels de santé, des cabinets médicaux, des structures sanitaires, médicosociales, sociales, des structures sportives, en particulier au sein des programmes d’éducation thérapeutique ;
• Pour les territoires concernés, construire une articulation et un maillage avec les acteurs en capacitéd’« aller vers » ou implantés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (médiateurs en santé, équipes du programme de réussite éducative, centres sociaux, ateliers santé ville, conseils locaux de santé mentale, etc.), pour renforcer l’information etle recueil des besoins des publics éloignés.